domingo, 15 de marzo de 2015

Inés de la Fressange


Publiée Le Lundi 25 Octobre 2010 à 18:45 Inès de la Fressange nous raconte non sans humour qu'elle a publié son guide "La Parisienne" uniquement par flemme : pour ne plus avoir à imprimer ses précieuses listes d'adresses à ses amis parisiens et non parisiens, et ne plus avoir à ressasser les mêmes réponses aux éternelles questions des journalistes sur les qualités et les défauts de la Parisienne.

Un guide aux allures de scrapbook sous sa couverture de moleskine rouge sang, un missel bourré d'adresses et de précieux conseils à emporter dans le sac. Une bible un poil snob et tordante co-écrite avec Sophie Gachet journaliste à Elle, censée faire de nous des parisiennes averties.

Interview de la Parisienne par Paquita Paquin.



Who says supermodels have to be 14 years old? Former French runway model Inès de La Fressange, 51, walked Jean Paul Gaultier's haute couture runway on Wednesday and stole the show from her younger colleagues. Kate Betts catches up with de La Fressange:

You looked so comfortable up there on the runway, is that from years of experience?
Well, I was lucky because I had the two best dresses in the show. They were long black tuxedo dresses. If I had to wear transparent black lace that would not have been so easy! (See pictures from backstage at New York's Fashion Week.)

The Wall Street Journal called you "voluptuous" but you look pretty much the same to me as you did 20 years ago on the Chanel runway. How do you keep yourself in shape?
Winston Churchill always said the best exercise is no exercise so let me put it this way; I do as much exercise as Churchill! And I never do Botox or plastic surgery either. I went to a beauty salon in July for a day and swore I would go back every day in September, but I haven't been back since.

What inspired you to go back to the runway, it's been a while, hasn't it?
Well, I've done a few over the years for friends, designers like Eric Bergere and Vincent Darre when he was designing Moschino, but not many. I felt that it was important to show that women older than 40 can be sexy, too. There are never images of women with gray hair or older women in the magazines. And women are always portrayed as sexy like a pin-up model from the 1950s, not something feminine or gracious, just provocative. I want to show that women can love fashion like I do and have a normal job and enjoy taking care of themselves and their families. Even when cosmetics companies use women of a certain age in their advertising, like Sharon Stone for Dior, for example, the photos are so retouched. There is really nothing in the magazines that I can identify with. I saw one photo in American Vogue of a model working, but she was wearing a twin-set and a tweed skirt, like in the 1950s. (See pictures of Paris fashion.)

Why did Gaultier choose you to be in his show this time?
I think he wanted to show that he is working for women, he is at their service, if you like. I like the fact that he didn't try to disguise me or make fun of me in some way, by making me wear black nail polish like the other models. I was wearing my own kind of makeup and my own hairstyle. I just went like myself. It was a charming message in the middle of a very sophisticated collection. (See the top 10 fashion moments of 2008.)

What does it feel like to be surrounded by all those young models?
Well, it's amusing to be a model when you're 50, let's face it! But I don't envy them in that line of work, having to wait around for hours, never knowing where they will be sent from month to month, there's not a lot of gaiety left in that business. When I first started modeling the ambiance was like a party, it was so fun. Models like Pat Cleveland and Jerry Hall had so much energy and personality and they had fun together. The runway shows back there were much more upbeat — even in the way we walked down the runway, greeting people, turning, smiling. Now they are just told to look the same and be impersonal. I walk on the runway like I walk down the street.



Read more: http://www.time.com/time/arts/article/0,8599,1874878,00.html#ixzz18lHv97pm

20 ans après avoir cessé d'être l'égérie de Chanel tu défiles à nouveau pour la maison, tes impressions ?

Ça me terrorisait, autant avant, il y a 20 ans, j'en avais rien à faire. Mon truc c'était jouer les dilettantes, faire ce que les autres ne faisaient pas : sourire, m'asseoir avec les journalistes, défiler avec mon chien, mon appareil photo, mon édredon ; c'était facile. Cette fois je me suis dit : "mais qu'est ce que cette vanité qui m'a poussée à dire oui !" J'étais un peu crispée surtout qu'aujourd'hui les défilés sont plus sérieux. Heureusement d'entrée, les gens ont applaudi très fort et, sans fausse modestie, je ne crois pas que ce soit pour moi mais pour le souvenir des années créateurs, quand on se battait pour entrer chez Kenzo, Mulger ou Gaultier, je suis sûre que l'image Chanel/Inès rappelait aux journalistes les années 80. Ça faisait "madeleine de Proust", les têtes étaient réjouies, sympathiques comme si une vraie complicité nous liait.

Ce fut une proposition de Karl ?

Il m'avait d'abord demandé de faire les photos pour la campagne de pub, j'avais accepté en me disant qu'une photo, ça se retouche et puis il m'a demandé de faire une apparition au défilé et j'ai répondu oui. Pour les essayages chez Chanel cela me faisait déjà quelque chose de retourner rue Cambon. Karl m'a fait une robe pratiquement couture... les plis religieuse, c'est quand même ce que fait de mieux Chanel. C'est l'une des rares maisons au monde qui sait faire ça.

Le public a été tellement sympathique... Aujourd'hui pendant les défilés, les gens twittent, envoient des mails, prennent des photos avec leur téléphone, ils n'applaudissent qu'au final. Là, dans le Grand Palais, c'était comme une "ola". J'avais l'impression que les journalistes de mode fêtaient une évocation de leurs années "mode des créateurs", celles d'avant les années "mode des hommes d'affaires". Grace Coddington ou Suzy Menkes, tous les défilés qu'elles ont dû voir! Et toi, tu en as déjà vus pas mal... Il leur faut un certain degré de passion pour continuer, il faut qu'elles l'aiment la mode !

Chez Roger Vivier, tu es directrice ?

Non, je ne suis rien, j'ai refusé un titre car au début je me voyais bien présidente mais Kiejmann m'a dit : "Tu sais qu'une présidente c'est responsable. Est- ce que tu as vraiment besoin d'un titre ?". J'ai créé un travail qui ne se définit pas vraiment, je ne suis pas attachée de presse, pas gestionnaire, ni commerciale, ni décoratrice, je ne fais pas de communication, pourtant je m'occupe de tout cela tous les jours.

L'image repose sur toi tout de même ?

Je décide au quotidien dans plein de domaines et je décide de la stratégie à long terme, ce nouveau métier c'est un peu "bouffon du roi". J'ai la parole libre ce qui est très appréciable dans une grande structure - car le groupe Tod's en est une -, même si Roger Vivier n'est encore qu'une petite entreprise. Avoir un regard extérieur et une parole de française qui ne mâche pas ses mots et qu'on accepte, c'est ce que j'appelle faire "la Inès" !

Quelles sont les réalisations dont tu es fière chez Vivier ?

Je désirais retrouver le goût extraordinaire de Roger Vivier qui mélangeait les meubles vintage, le XVIIIe, les vieilles pierres avec le contemporain, le design. "Tout ce qui est beau peut cohabiter" disait Vivier et moi j'aime bien les mélanges. Nous faisons le décor avec Christian Sapet, qui, dans son jeune âge, allait chez les antiquaires avec Vivier. Je préférais une identité très forte au risque de déplaire et cela a commencé dès l'ouverture avec un tapis zèbre au lieu du traditionnel tapis rouge, en rupture avec une boutique impersonnelle toute en verre et miroir.

J'ai toujours été persuadée que le luxe n'a pas besoin d'être coincé. La créatrice Elsa Schiaparelli mettait un scooter et du linge qui sèche dans ses vitrines place Vendôme et c'est ce qui fascinait Andy Warhol. Quand Bérard faisait des vitrines, c'était plutôt rigolo, gai, enlevé : c'est l'histoire même du luxe. Le luxe figé, c'est le luxe revu par les américains. Est-ce que Poiret ou Madame Lanvin faisaient des choses de bon goût ? Ça n'était pas leur préoccupation. Cette histoire de bon goût m'a toujours embêtée.

Comment est venue l'idée de ce livre, La Parisienne ?

On me demandait sans arrêt des adresses, comment s'habiller, quelle crème de nuit choisir, les caractéristiques de la parisienne, de la française... Et moi je répondais : "les Italiennes suivent un peu plus la mode, les Américaines ont de très beaux cheveux, des ongles impeccables et les soignent bien plus, elles achètent énormément. La Sud-Américaine est très élégante.". Et je pensais en moi-même : les parisiennes, les françaises en général, nous gardons nos vêtements d'une saison sur l'autre, on mélange un truc du Monoprix et un truc de chez Céline. Et puis on n'essaie pas de suivre à tout prix la tendance. On est au courant, mais pas fashion victim. Regarde, toi : des souliers de la saison, un pantalon de l'an dernier, un haut que tu porteras encore l'an prochain, un bijou ancien avec un look moderne. Cela nous paraît complètement évident mais ne l'est pas forcement pour une étrangère, alors c'est ça que j'ai voulu disséquer, parce que dans le monde entier on me parle de la parisienne, même si, à Paris on s'en fout complètement.

Parle-nous de la collaboration avec Sophie Gachet.

Avec Sophie, qui fait les "fashion police" dans Elle, on prenait le petit déj à côté de l'école de nos enfants. Je lui racontais que j'aimerais bien faire un guide d'adresses, car, tous les jours ici on imprimait des adresses aux demandes des nos amis étrangers. Diego della Valle, entre autres, disait à ses copains : "Allez demander à Inès ! ". Alors on a des listes toutes faites : décoration, enfants, hôtels... Quant au mélange d'adresses et de conseils, ça vient de la maison d'édition, car les anglais ont tout de suite été intéressés par un "Guide to Style" : pas uniquement les adresses mais aussi les recettes et le profil de la parisienne.

Et ça part dans tous les sens, les fleurs, les rendez-vous d'amoureux, le dîner chez Inès que j'adore...

Pour un dîner, je fais toujours du poulet, c'est par flemme ! Et puis je ne suis pas la banque Rothschild. Ce qui me paraît évident ne l'est pas pour tout le monde. Les gens me disent "tu dois avoir plein de vêtements"... eh bien non! J'ai pas la place, et puis c'est très angoissant d'avoir trop de choses. J'en ai juste un petit peu plus que la moyenne parce que c'est mon métier. Mieux vaut ne pas avoir trop des choses mais des valeurs sûres : un pull marine col V, pour les gens, c'est pas rigolo à acheter, et pourtant ça donne bonne mine et ça vous va bien. Étonnamment, c'est quand tu travailles dans la mode que tu le sais.

Je te trouve également très fan du jean blanc...

Oui, avec un jean blanc court et porté sur des ballerines vernies noires, tu as à la fois le côté confortable du jean et le côté "habillé" du blanc. Ça fait un peu : "j'ai fait un effort !".

C'est troublant comme ta fille Nine photographiée dans le livre a pratiquement la même silhouette que toi !

Elle est mieux, elle a des nibards, elle!

C'était évident de lui faire incarner la parisienne ?

Je ne voulais pas que ce soit comme un vrai mannequin, ni que ce soit comme des photos de mode. Ma démarche était différente et visait à illustrer des petits trucs pour vous sauver le quotidien. Ce livre étant appelé à durer un peu plus qu'un magazine, je ne voulais pas choisir un top model. Mais d'un autre côté, c'est plus agréable que ce soit une jolie fille avec de la personnalité et que le photographe ne soit pas non plus amateur. Les choix de Benoît Peverelli et de Nine étaient parfaits.

Elle s'est amusée ? Songe-t-elle à en faire un métier ?

Pas spécialement, on n'arrête pas de lui proposer des campagnes de publicité mais elle refuse. Nine est un personnage, elle me dit : "Maman je me suis inscrite en grec ancien, ça t'embête pas ?". Je me dis qu'à 18 ans, elle fera peut-être une grande campagne pour s'acheter un studio mais pour l'instant elle n'a pas envie d'être différente de ses copines. Ces photos, c'était juste un service rendu à maman. Violette, la cadette, en revanche est imbattable, elle vit pour la mode, elle voit tout, et repère même les imitations des souliers Roger Vivier.

Tu étais légitime en Marianne en 89, et te voilà désormais l'archétype de la parisienne.

Dans un sondage du Figaro, l'an dernier, je figurais au milieu de noms très prestigieux d'actrices et de célébrités, toutes plus jeunes que moi. Étonnamment, j'ai été élue "la" Parisienne. Encore en 2009, je recevais la Médaille de Vermeil de la ville de Paris. Une espèce de concours de circonstances improbable pour quelqu'un, qui, comme moi, a une mère argentine, une grand-mère colombienne, du sang tchécoslovaque et polonais. Ma théorie, c'est que les parisiennes sont souvent des provinciales ou des étrangères qui ont beaucoup rêvé de Paris. Moi, j'ai été élevée un peu à Mantes-la-Jolie, et ça n'est pas du tout le 7ème arrondissement !

Le nombre de fois où tu dis que tu aimerais garder cette adresse secrète, eh bien, pour Puretrend, rajoute-nous donc une adresse que tu n'as pas voulu mettre dans le guide !

Tu remarqueras qu'il y a beaucoup d'adresses Rive Gauche parce que j'habite la Rive Gauche. Ce guide est totalement partial. Tout-à-fait hors guide et pour Puretrend, il y a La maison Perrin, en étage, 29, rue des Petits Champs. Si tu as un cachemire trop long que tu veux faire couper, une robe de chambre déchirée, un trou dans un vêtement fétiche, cette maison sait tout raccommoder à l'ancienne.

Il y a ces mots récurrents : "must have", "it bag", "fashion faux-pas"...

Je trouvais ironique d'introduire autant d'expressions anglaises dans un livre sur la parisienne, en fait c'est une façon "girly" de parler, un peu comme dans le journal Elle. Avant, il fallait choisir entre être Simone de Beauvoir ou Brigitte Bardot. Aujourd'hui, la parisienne a le droit d'être profonde, engagée avec beaucoup d'âme et en même temps frivole avec des conversations rouge à lèvres. Mes copines de 35-40 ans sont comme ça, contrairement à celles de 60 ans, qui, elles s'engagent, discutent et ne disent pas trop de conneries. Elles n'iront pas regarder des séries américaines, ni ne s'extasieront devant Jean Dujardin alors que mes copines de 37 ans alternent le sérieux et le léger... et j'aime leur compagnie.

"Ne jamais être mièvre", qu'entends-tu par là?

Être "culcul", mignon, "kawaï", chou, "choupinet" : ça n'existe pas chez la parisienne ; on s'attache plutôt à rendre le truc rock and roll, plus Patti Smith que Paris Hilton. C'est un peu l'obsession de la française de vouloir avoir l'air intelligent, je sais pas si c'est bien ou pas... Il faut aussi avoir une part de frivolité, de légèreté quand on lui dit : "elle est bien ta veste" la parisienne ne va jamais répondre : "merci, c'est gentil", mais : "elle est vieille, je l'ai depuis toujours !" Il y a un peu ce côté "n'allez pas penser que je passe ma vie à faire du shopping.".



La Parisienne par Inès de la Fressange et Sophie Gachet, aux Editions Flammarion.

Et découvrez en images sur Puretrend, le guide de la Parisienne.




interview


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Famosos, hablando de la fama


•Bob Marley
Yo manejo la fama no siendo famoso. Yo no soy famoso para mi .

•Noel Gallagher
Me gusta ser famoso. Es un poco difícil, pero te dan de comer gratis en los restaurants y la gente te manda ropa de regalo.


Elaine Page:
Nunca disfruté la fama .

•Britney Spears
Lo bueno de ser famoso es que uno viaja gratis. Siempre soñé con ir a Canadá y eso .

Michael Jordan
La parte buena de sre famoso es que te permite ayudar a otros., La mala es que la gente siempre espera que estés de buen humor. Al tiempo, uno se acostumbra a eso...


•Ashton Kutcher
Mucha gente no soporta que yo me haya vuelto famosos, entonces se excluyen de la lista de los invitados a la fiesta, y eso me indigna. Es una verdadera porquería, pero y no dejo que me afecte el hecho de perder a mis amigos de siempre, ¿sabes?

- Annette Bening
Actuar no se trata de volverse famoso,sino de explorar el alma humana .

La desgracia de ser papá de Miley Cyrus

El padre de Hanna Montana dijo que el exito de su hija destruyo a su familia, que no se habla con la hija y que teme por su vida El padre de la estrella de Disney Miley Cyrus dijo que la serie "Hannah Montana", que llevó a su hija a la fama, “ destruyó a su familia” (según fue publicado en la revista "GQ") el maldito show destruyó mi familia. Es muy triste", dijo Cyrus. El cantante de música country, que hace de padre de ella en la serie, dice que ya no habla con su hija de 18 años y agregó que durante el rodaje estaba en plena separación con su mujer Leticia. Dice que aunque lo criticaban de vivir de su hija y de explotarla, en la carrera el no cortaba ni pinchaba : nunca pudo dar su opinión sobre nada y que jamás se benefició económicamente del éxito de su hija. . En la entrevista también comparó a su hija con artistas fallecidos trágicamente como el cantante de la banda de rock Nirvana Kurt Cobain, la modelo Anna Nicole Smith y Michael Jackson. "Las personas que están a cargo de Miley están más interesadas en su dinero que en su seguridad y su carrera. Está rodeada por muchas personas que la están poniendo en bastante peligro", concluyó. Miley es una de las famosas más googleadas del mundo.

Tu obra no es tuya



http://womenwonderblog.com/tag/elizabeth-gilbert/

Elizabeth Gilbert habla de cómo se sigue escribiendo despues de hacer un exito como " Comer Rezar Amar", y que está en contra de ese concepoto de que crear hace sufrir, y que el sufrimiento

UN DIA EN LA VIDA DE PAUL MC CARTNEY

https://www.youtube.com/watch?v=v4f1EelcsFY Lo mejor der ser famoso es que tus amigos lo son .

martes, 24 de mayo de 2011

Cómo resguardamos la privacidad en tiempos de Twitter

Cómo resguardamos la privacidad en la era de Twitter
Hernando Álvarez | 2011-05-24, 12:43
DE BBC MUndo

Las redes sociales plantean un enorme desafío a las leyes creadas para proteger la identidad en los medios de comunicación "tradicionales". ¿Es hora de redefinir estas normas?

Para tratar de dar respuesta a esa pregunta esta semana quiero compartir con ustedes la reflexión que hace sobre este tema mi colega Max Seitz, uno de los responsables de la publicación del contenido de BBC Mundo.



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Una vez más las redes sociales, y en particular Twitter, se encuentran en el centro del debate sobre el derecho a la privacidad y esto también plantea un desafío para la cobertura de BBC Mundo.

La discusión tiene hoy su epicentro en el Reino Unido con ramificaciones en Estados Unidos. Una serie de británicos famosos han solicitado órdenes judiciales para que la prensa no los identifique al publicar información sobre escándalos personales como infidelidades y otros entretelones de su vida que quieren mantener para sí.

La opción de pedir las llamadas injunctions está garantizada en la legislación británica.

Al evaluar si las conceden o no, los jueces deben sopesar dos derechos que muchas veces se contraponen: el de la privacidad de los individuos y el de la libertad de expresión de los medios de comunicación.


Y ésta no es una decisión fácil en un mundo que ha cambiado radicalmente con las redes sociales, donde la información se propaga rápidamente y la aplicación de las normas parece más complicada ya sea por vacíos o nebulosas legales o porque las leyes han quedado rezagadas. Así hablamos del tema en BBC Mundo.

El caso más resonante y reciente en el Reino Unido es el de un conocido futbolista que aparentemente tuvo una relación extramatrimonial.

El jugador solicitó una orden judicial para que la prensa se abstuviera de nombrarlo al informar sobre el asunto. Los medios de comunicación -incluyendo la BBC- cumplieron, pero usuarios de Twitter decidieron dar su nombre y apellido sin reservas.

El futbolista no tardó en replicar: interpuso una demanda contra la red social en EE.UU., exigiendo que se borrara su nombre de las entradas. Pero en ese país Twitter está protegido por una ley sobre libertad de expresión (Freedom Act).

La red social no ha respondido oficialmente a este desafío judicial y, entre tanto, el fenómeno se ha vuelto imparable en ese sitio: más de 65.000 internautas ya identificaron al jugador.


Portada del Sunday Herald
Ante ello, quizás sintiéndose en desventaja, un diario escocés se animó a desafiar la ley y publicó el nombre del futbolista con foto.

Y más tarde, argumentando que no se puede encarcelar a todos los twitteros, un parlamentario nombró al jugador haciendo uso de un privilegio legislativo que le permitía pasar por alto la orden del juez.

Aquí se plantea una de las grandes discusiones: ¿acaso es más difícil imponer reglas a las redes sociales que a los medios de comunicación "tradicionales", que por lo general son multados cuando infringen una injunction?

Hay quienes se quejan de que en la blogósfera se puede decir cualquier cosa impunemente, mientras que en la prensa no.

Otros dicen que las redes sociales más bien deberían ser consideradas como una conversación telefónica privada en la que las personas pueden rumorear libremente y que, en este sentido, difieren de los medios de comunicación.


John Hemming fue el parlamentario que nombró al jugador.
Hasta el primer ministro británico, David Cameron, entró en este debate y dijo que las leyes de privacidad de su país son "insostenibles" y deben "ponerse al día" ante el avance de las redes sociales, que -según afirmó- han dejado a la prensa en desventaja.

La otra gran discusión tiene que ver con la territorialidad.

Según admitió el ministro británico de Cultura, Jeremy Hunt, el problema es que la injunction favorable al futbolista se emitió en el Reino Unido y que, mientras los medios de comunicación interesados en publicar la historia se encuentran geográficamente en este país y pueden ser apercibidos por los tribunales locales, Twitter tiene su base en EE.UU., donde rigen otras normas y tienen jurisdicción otras cortes.

Además, el especialista en temas de tecnología de BBC Mundo, David Cuen, me comenta que Twitter podría argumentar que la diseminación del nombre del jugador no es su responsabilidad, porque los internautas que se unen al sitio de microblogging aceptan términos y condiciones que incluyen el compromiso de no violar la ley.

¿Qué puede hacer Twitter al respecto? ¿Entregar los nombres de los usuarios?
¿Pero no estaría violando de esta manera su derecho a mantener su identidad en reserva?

El debate parece interminable y si algo queda claro es que las redes sociales plantean un enorme reto para las actuales leyes sobre privacidad y su aplicación. Esto no sólo vale para el Reino Unido, sino también para muchas otras partes del mundo.

Y mientras no se redefinan las legislaciones para adaptarlas a la nueva realidad de internet, ¿qué pasa con la cobertura de BBC Mundo?

La guía de valores editoriales de la BBC ofrece una respuesta sencilla: como tenemos nuestra sede en el Reino Unido, debemos atenernos a las normas de este país y a lo que decidan los tribunales británicos.

Así sucedió con el caso del director-gerente del Fondo Monetario Internacional, Dominique Strauss-Kahn, como explicamos en la entrada anterior de este blog.

Incluso cuando no existe una orden judicial para preservar la identidad de una persona, la BBC respeta la privacidad de los individuos sin importar el mundo en el que opera.

Para infringir este derecho tiene que haber una muy buena razón, por ejemplo, cuando se trata de temas de interés público tales como exponer o detectar crímenes y negligencia que puedan afectar la salud y la seguridad de la población.

Estos principios son simples, sí, pero requieren una decisión editorial difícil, que debe ser bien pensada y argumentada.

Luego de estas reflexiones, les dejo el debate a ustedes, los lectores de BBC Mundo.

jueves, 19 de mayo de 2011

El escándalo Shwarzenegger : más de 15 años mintiéndole a toda su familia


Fuente :http://www.lapatilla.com/site/2011/05/18/por-verguenza-los-hijos-de-schwarzenegger-se-cambiaron-el-nombre/

Los actores que prefieren a las niñeras
mayo 19, 2011 8:14 am
Publicado en: Actualidad, Entretenimiento
El The daily beast elaboró una lista de los famosos que mantuvieron affairs con sus empleadas. El caso de Schwarzenegger es sólo uno más del nannygate, así lo reseñó Infobae.com.
El caso más reciente, el de Arnold Schwarzenegger y Maria Shriver, quienes tras 25 años de matrimonio, decidieron anunciar al mundo su separación. A sólo una semana del anuncio, se supo el motivo de la ruptura: el actor decidió confesar mediante un comunicado de prensa la existencia de un hijo extramatrimonial, fruto de la relación con su niñera, quien trabajó 20 años con la familia.

El actor Jude Law también confesó tener una aventura con la niñera de su hijo en julio de 2005. En ese momento, el actor estaba comprometido con Sienna Miller. “Sólo quiero decir que me encuentro profundamente apenado y que lastimé a Sienna y a la gente que nos rodea”, declaró a la prensa cuando la noticia comenzó a circular por los periódicos.

Robin Williams se casó con Marsha Garces en 1989, poco tiempo después de su divorcio con su primera mujer, Valerie Verlard. El comediante y Garces se conocieron mientras ella cuidaba a su hijo, Zachary. La pareja luego se divorció en 2008, pero llegaron inclusive a trabajar juntos en varias de las películas del actor.

En 1997, el hijo de Robert F. Kennedy, Michael, estuvo bajo investigación por un romance con la niñera de sus hijos. Los informes indicaban que la mujer era menor de edad, lo que significaba que Kennedy pudo haber sido acusado de violación de menores. Los cargos fueron finalmente retirados, debido a que la niñera y su familia se negaron a presentar cargos. Kennedy murió en un accidente de esquí unos meses más tarde, el 31 de diciembre de 1997.

La cantante Shania Twain es otra de las víctimas de los romances entre hombres y niñeras. Su ex marido mantuvo una relación extramatrimonial con la mujer, que también era asistente de Shania.

La relación de Ethan Hawke con su niñera, Ryan Shawhughes, salió en las noticias en el año 2007, y todos se apresuraron a compararlo con Jude Law. Pero Hawke y Shawhughes, quien cuidaba a los hijos que tuvo el actor con Uma Thurman, comenzaron a salir poco tiempo después de su divorcio. “No es el mismo caso”, salió a remarcar el actor en su momento.

“Es curioso pensarlo ahora, pero la historia de Tiger Woods y su esposa Elin Nordegren fue alguna vez encantadora” Resulta que Nordegren trabajaba como niñera de las estrellas del golf en un torneo británico en 2001 y allí fue donde se conocieron. Luego se casaron, tuvieron dos hijos y un matrimonio que simulaba perfecto ante las cámaras, hasta que todas las infidelidades del deportista salieron al aire y “se desató el infierno”, como remarca The daily beast.

El padre del presidente de Francia, Nicolas Sarkozy, Parl, también forma parte de esta lista. El progenitor del político confesó en sus memorias que su primer encuentro sexual se desarrolló con su propia niñera, cuando él tenía tan sólo 11 años. “Este encuentro sexual a una edad tan temprana aparentemente llevó a una vida de mujeriego”, declaró su ex mujer.

Rob Lowe era conocido en la década de los 80 por sus fiestas y por un video sexual con una menor de edad. Pero tiempo después, más establecido y en pleno matrimonio, admitió que su ex niñera lo extorsionaba para no salir a revelar los detalles de su romance. Igualmente, el actor nunca confesó si la relación se llevó a cabo.


Arnold Schwarzenegger confesó que tiene un hijo con una empleada y todos fueron en búsqueda de las otras protagonistas de la historia: su ahora ex mujer y la empleada doméstica. Según TMZ, RadarOnline y la revista Star, la madre del hijo secreto del actor es Mildred Baena, a la que muchos conocen como “Patty” (en la foto con su hijo) Se trata de una mujer de 50 años que estuvo trabajando en el hogar de los Schwarzeneger como asistentE del hogar durante 20 años, así lo reseñó Infobae.com.
Shriver, por su parte, se encontraba cenando con Oprah Winfrey cuando el actor emitió el comunicado en el que revelaba la existencia de su hijo extramatrimonial.

“Este es un momento doloroso que me rompe el corazón. Como madre, mi preocupación son los niños. Pido compasión, respeto y privacidad, mientras mis hijos y yo tratamos de recuperarnos y reconstruir nuestras vidas. No haré más comentarios”, dijo la mujer, según publica la revista People.

Pero no fue el único familiar que salió a hablar. Patrick Schwarzenegger, uno de los hijos de la pareja, recurrió a Twitter para asegurar que se siente “como una mierda” “Algunos días te sientes como una mierda, algunos días quieres abandonar y simplemente ser normal por un momento; sin embargo, amo a mi familia hasta que la muerte nos separe”, tuiteó el joven.

Además, los medios estadounidenses sostienen que la antigua empleada del hogar obtenía para la manutención del pequeño unos 1.200 dólares semanales, que estaban incluidos en su sueldo.

El sitio tmz.com publicó el acta de nacimiento del menor, en la que indica que su padre es Rogelio DJ Baena, entonces esposo de Patricia Mildred Baena, quien en dicho documento aparece con el apellido Pena, en lugar de Baena. El acta indica que el niño nació el 2 de octubre de 1997.

Por vergüenza, los hijos de Schwarzenegger se cambiaron el nombre
mayo 18, 2011 6:53 pm
Publicado en: Entretenimiento, Titulares
1173Compartir0 37Patrick y Katherine usaron Twitter para dar su opinión sobre la infelidad de su padre y el hijo extramatrimonial. En esa red social, adoptaron el apellido de su madre, reseña el portal Infobae.
Los hijos de Schwarzenegger se animaron a hablar. Patrick, de 17 años, twiteó: ”Amo a mi familia hasta que la muerte nos separe”. También anunció que cambió su apellido en Twitter al Shriver de su madre.

Su hermana, Katherine, twiteó: ”Esto no es fácil, pero valoro su amor y apoyo”, le escribió a sus seguidores. Sus padres, por ahora, mantienen el silencio.

El protagonista de Terminator se separó de su mujer después de más de 20 años de matrimonio, tras revelarle que tuvo un hijo extramatrimonial, hoy de 14 años de edad, con su ex empleada doméstica, Patty Baena.

Los mensajes de los hijos del ex gobernador de California coinciden con la publicación, este miércoles, de las fotografías de la mujer y el niño, lo que provocó un verdadero escándalo.

Esta situación pone en riesgo el intento de Schwarzenegger de retormar al mundo de la actuación, tras su paso por la política. En las últimas semanas, se supo que está realizando una serie televisiva de animación, The Governator. Además, podría participar en la película Cry Macho y reveló su interés en el papel de un alguacil fronterizo en The Last Stand.

Los hijos de Schwarzenegger se animaron a hablar. Patrick, de 17 años, twiteó: ”Amo a mi familia hasta que la muerte nos separe”. También anunció que cambió su apellido en Twitter al Shriver de su madre.

Su hermana, Katherine, twiteó: ”Esto no es fácil, pero valoro su amor y apoyo”, le escribió a sus seguidores. Sus padres, por ahora, mantienen el silencio.

El protagonista de Terminator se separó de su mujer después de más de 20 años de matrimonio, tras revelarle que tuvo un hijo extramatrimonial, hoy de 14 años de edad, con su ex empleada doméstica, Patty Baena.

Los mensajes de los hijos del ex gobernador de California coinciden con la publicación, este miércoles, de las fotografías de la mujer y el niño, lo que provocó un verdadero escándalo.

Esta situación pone en riesgo el intento de Schwarzenegger de retormar al mundo de la actuación, tras su paso por la política. En las últimas semanas, se supo que está realizando una serie televisiva de animación, The Governator. Además, podría participar en la película Cry Macho y reveló su interés en el papel de un alguacil fronterizo en The Last Stand.

lunes, 2 de mayo de 2011

Ana von Rebeur en 8 de mayo en Bogotá y el 10 y 11 en Quito


Ecuatorianas : Estaré presentando mi libro el 8 de mayo a las 15 en la Feria dedl Libro de Bogotá y estaré firmando mis libros el 10 de Mayo en Libro Expres del Quicentro a las 18h30, y el 11 será la presentación de " Todas Brujas : las Ventajas de ser mala" a las 19h00 en el teatro CCI.
El miercoles 11 a las 18 ha dare una charla en El teatro del Centro Comercial Iñaquito: " Mujer moderna y valiente : descubre tu rol en el siglo XXI"
http://todasbrujas.blogspot.com

viernes, 29 de abril de 2011

La boda de Kate y William

La única elegante : la torta


Los unicos elegantes del evento: los uniformados

La reina vestida de pato, para hacerle competencia al arzobispo y que no la pierdan de vista: La Reina Sol

Los novios, que se salvan gracias a lo bonita que es ella

Victoria de Suecia: la unica espectacular de la jornada, aunque le faltaban joyas
Lo unico elegante del evento: la torta

Chelsea Davy la ex novia del principe Harry , vestida de su propia abuela y arrugada : si es bella ..¿ porque usa algo que la engorda, despeinada y de un color que es para la noche?

Tara Parker Tomkinson, modelo y actriz y cocainomana grave, se relleno la nariz destruida por la droga con inyecciones y eleigio el azul Superman. Ella si que queria camaras encima , pero tanta cosa del mismo color, parece una azafata de Martian Airways...

El primer ministro y su excentrica esposa española

Los Beckham: Bellos, pero ella se arruino vestida de luto

Cabeza de medusa 1: la princesa Beatrice vestida por el enemigo

Cabeza de Medusa 2 : Su sombrero ya tiene 22000 criticas en su perfil propio en facebook

Las sobrinas de Lady Di, envejecidas todas de un trsite color beige

El 29 de abril de 2011 el mundo se detuvo para observar la boda real del príncipe William y Kate Middleton. Algunos hasta madrugraron opara noperder detalle, de lo que a mi entender, fue un evento decepocionante, trsite y casi fúnebre , en el que por primera vez en la historia de las bodas reales, los hombres estaban mejor vestidos que las mujeres.
Todas ellas, salvo quizas la madre de la nocia , de elegante conjunto celeste palido, eligieron colores poco adecuados para una fiesta diurna, y nada adecuados para un moneto historico y feliz , en el que millones de miradas se posarian sovbre sus atuendos. Casi todas estaban arrugadas , llevando tonos apagados , que envejecian hasta a las mas jovenes y hermosas. La moda de usar la cabeza cubierta que impone la etiqueta britanica convirtió a todas en mamarrachos con objetos en delicado equilibro gravitatorio, llevandose las palmas del absurdo beatruice, la prima del novio, junto a su hermana Eugenia, espantosamente ataviada de un verde y azul que la hacian mas gorda de lo que es .
Quizas la mas elegante fue la princesa Victoria de Suecia que tiene una bellisima figura , en su vestido coral, pero es una pena que los reales no lleven joyas . No hubo brillos, ni los oros ni las piedras prevciosas que los simples mortales queremos ver. Todas vestidas con una sobriedad mas digna de tiempos de guerra , y las que osaron divertir la mirada se vistieron de manera estarafalaria como la esposa española del primer ministro inglés, envuelta en tules negros y con gigante flor roja en la cabeza. Algunos dicen que hay que perdonarla por el esfuerzo que hizo en atraer las miradas al afearse asi.
Lo que mas me llamo la atencion es cómo permitieron que la hoy fgamosa Pipa Middleton , hermana de la novia, vistiera de blanco luciendo una figura envidable. Nadie debiera opacar a la novia siendo mas bella que ella, estando tan cerca...¡ ni vestida de blanco! Cuando le llevaba la cola a la nocia, Pipoa parecia un accesoriod el vestido: una columna blaca con ruedas corriendo detras de la cola . Mal.
En segundo lugar, no se entiende por qué todas usan zapatos color beige, como si fuera el unico color combinable con todos. Si es la moda, es una moda lamentable.
Fue curioso el atiendo elegido por la reina, de color amarillo rabioso, como para que la distingueiran de lejos y no cupieran dudas de donde estaba ella : era un blanco movil como un pato, compitiendo con el arzobispo con el mismo color La reina no quiso pasar desapercibida, pero esa eleccion le restó elegancia y tacto. Y ese sombrero masculino en una cabeza cana , mas la cartera de color beige al codo ( ¿ que lleva ahi? ¿ plata? ¿ las llaves?), eran un desacierto total.
Victoria Beckham vistio un azul oscuro casi negro de su propia coleccion , que la apagaba y hacia desaparecer. Amen de que jamas sontie, parecfia estar asistiendo a la muerte de los novios.
Maxima Zorreguieta, futura reina de Holanda, estaba impecable con un vestido de encaje color piel , bueno para su abuela : la avejentaba unos 30 años . Si sabe que tiene años por delante , ¿ por que elige vestirse de anciana envuelta en Curitas?
Y la princesa Anne, bueno, se salvo de las fotos, pero el pope de la moda Tim Gunn dijo que lucia como una ensalada caminando.
Los unicos que estaban bien vestidos eran los varones, en especial el principe que eligio uniforme irlandes de novio de cuento de hadas : rojo sangre con puños dorados de diseño asombroso, estilo superheroe, y grandes botones dorados.
Finalmente la novia daba pena : nada de brillos, demasiado languida, y la unica joya eran unos pendientes de perla y una sola perla al escote . El veestido era un calco del de boda de Greace Kelly,. que se caso en los años 50...asi que Kate atrasa!
El casamiento de Diana Spencer fue mucho mas emotivo y espectacular.
No sé si es un intento de la monarquia de mostrarse mas vulgar, popular y democratica. pero esto no se parecio en nada a una boda real.
Yo pensé que los aviones arrojarian chorros de humo co los colores de la bandera britanica, que habria una suelta de globos o palomas, que habria banderas y danzas, y bailarines en zancos con largas alas tornasoladas y jinetes dorados en caballos blancos ....pero me dormi de aburrimiento. Ni ellos sabian que hacer en el balcón . El jamás la abrazó y los besos eran de compromiso. Los unicos globso que dcoraban la zona eran rojos, no blancos .
Se privaron de usar una amplia gama de rosas, naranjas,turquesas, amarillos claros,azules, lilas, violetas...una tristeza visual total.
Todo un desatino. Pero bueno, los ingleses nunca fueron los dueños del glamour : es una palabra francesa.
Lo mejor, sin dudas , fue la torta de 8 pisos.

miércoles, 2 de febrero de 2011

Los raros nombres de los hijos de los famosos

( de una nota de la web)
Facundo Arana deja que China Zorrilla sea la que decida. Otros, se copian entre ellos. En qué se inspiran. Los significados.
Dicen que los artistas pueden mudar de piel todo el tiempo. Los personajes los atraviesan, les hacen olvidar quiénes son en realidad y -durante ese trance- sus vidas, su historia y sus nombres son otros. Además, siempre tienen la posibilidad de inventarse un seudónimo que los represente y los haga sentir más cómodos consigo mismos. Quizá por eso, a la hora de elegir los nombres de sus hijos, optan por la originalidad y se olvidan que la personita en cuestión debe soportar, para siempre, a ese raro fonema como parte fundamental de su personalidad.
Acostumbrados a generar tendencia y amparados por la amplitud de opciones que permitidas legalmente, muchos de los famosos argentinos escogieron para sus hijos nombres "raros", poco escuchados, o que remiten a épocas muy lejanas.
Parece que, además, dentro del universo del espectáculo hay algunas personas que sirven como fuente de inspiración. Es el caso de China Zorrilla. Facundo Arana explicó que el nombre de su primer hija es una especie de homenaje a la actriz uruguaya. “ La idea fue de ella, porque siempre me preguntaba: ‘¿cuándo nace esa india? ’. Y como no encontrábamos nombre que pegara con Arana, mi apellido tiene muchas “a”, empezamos a decir India muy tempranito”, reveló el actor en una entrevista.
Ahora que su mujer, María Susini, está embarazada por segunda vez, Arana volvió a recurrir a Zorrilla para que le resuelva el tema del nombre del bebé. “ Me pidió que vaya pensando en un nombre”, reveló ella a la revista Caras. Después de meditarlo mucho, China se decidió por Tabaré. Habrá que ver si convence a los futuros padres.
Si bien la elección del nombre del pequeño Arana se le atribuye a Zorrilla, también es cierto que en la farándula local, y muy poco tiempo antes, alguien ya había optado por su versión masculina. Leticia Bredice llamó Indio a su primer hijo, aunque, en realidad el pequeño fue anotado en principio como Juan Xul Salvador, porque el nombre no figuraba entre los permitidos.
Un nombre parecido eligió para su primera hija la modelo Nicole Neumann. La pequeña se llama Indiana, que significa "río lindo" en sánscrito. El apellido, por suerte, es Cubero Neuman y no Jones.

La familia de Mirtha Legrand parece funcionar, también, como fuente de inspiración. La modelo Rocío Guirao Díaz reveló que los nombres que baraja para su futuro hijo son Rocco, si es varón y Ámbar, si es niña. Así se llaman el nieto menor y la bisnieta mayor de la señora de los almuerzos.
Ámbar, el nombre con que Juana Viale decidió bautizar a su pequeña hija es de origen árabe y significa “la de exquisito perfume”. El segundo de sus hijos, producto de su actual relación con el actor chileno Gonzalo Valenzuela, se llama Silvestre, como el famoso gato y el cantante romántico.
Nombres último modelo. Otras modelos fueron mucho más originales. ¿O no? La ex modelo Valeria Mazza fue una de las precursoras en poner nombres "poco comunes" a sus pequeños vástagos. Sus varoncitos se llaman Balthazar, Tiziano (valiente defensor, de origen latín) y Benicio (bueno, también en esa antigua lengua).
Debido a su rareza, la elección del nombre de su primera hija mujer mereció que la rubia diera algunas explicaciones. " Le pusimos Taína, que es el nombre de indígenas que vivían en América cuando llegó Cristóbal Colón", reveló.
En realidad, Taína significa "bueno o noble" en araucano y, además, los taínos eran una tribu que vivía en la zona que hoy ocupa Venezuela. Aunque suene original, varios años antes la modelo brasileña radicada en el país Anamá Ferreira eligió el nombre Taina (sin tilde) para llamar a su hija.
Su colega, Dolores Barreiro, también es amiga de los nombres excéntricos: Valentino, Salvador y Milo se llaman los hijos que tuvo con el modelo y músico Matías Camisani.
Nombres estelares. Pero no solo las modelos comparten esta extraña predilección por darle a sus hijos nombres poco convencionales. Las hijas de la actriz Eleonora Wexler se llama Miranda (maravillosa, en latín) mientras que Viviana Saccone escogió dos nombres que a simple vista pueden resultar estigmatizantes: Serena y Allegra.
Existen, también, los que no se inclinan por los nombres exóticos, pero sí por aquellos que difícilmente remiten a un niño: Paola Krum y Joaquín Furriel llamar a su primera hija Eloísa (gloriosa, de origen germano). Gastón Portal llamó Olimpia (fiesta, en griego) a su hija. Sofía Gala se inclinó por Helena (también de origen griego, significa antorcha), Alfredo Casero por Minerva y los músicos Fito Páez y Vicentino eligieron Margarita y Florián, respectivamente.
En Hollywood , muchos actores famosos eligieron nombre exóticos para sus hijos , y curiosamente muchos siguen esta tendencia de vol ver a las fuentes y llamar a sus hijos con nombres aborigenes , como Marlon Brando que llamó a su hijo Chayanne. Katie Holmes tuvo una hija com Tom Cruise a la que llamñó Suri. Angelina Jolie llamo a sus hijos Pax, Maddox, Sahara, Shiloh y dos mellizos: Knox y Vivienne. Nicle Kidman llamñó a su hija Sunday Rose ( Rosa de Domingo, o Dominga Rosa?) La que más llamó la atención fue Gwyneth Paltrow que llamo a su hija Apple ( " manzana") cosa que hasta Oprah Winfrey le preguntó al aire porqué ponerle a una hija el nombre de una fruta . "Porque la manzana es bella , sana , algo hermoso de ver y sabroso...y además no es usual ver chicas llamadas asi, y un hombre inusual te da personalidad". Hay que ver si esta chica de grande no piden que le digan Vicky.

domingo, 30 de enero de 2011

¿Otro astro de Hollywood con una argentina?




Dicen que John Cusack ceno con Lola Fernandez, una marplatense que quiere actuar, y un grupo de productores en Buenos Aires buscando quien haga de su novia en la version americana de " El hijo de la Novia" . Dicen que la invito despues al restaurante Grappa y al Hotel Faena. Ella no niega que haya habido un encunetro cercano. El astro hollywoodense pudo haverle dado a la actriz en ascenso el batacazo que necesitaba cuando la calle está dura? Calroq ue hay que ver si no tuvo que rencunciar a sus principios, declarados en uan nota reciente :

"No tengo ningún cuñado que me diga 'nena, esto es así' o 'andá a ver a tal'. Tampoco soy un minón, yo no soy una belleza convencional. Es bastante a pulmón lo mío, ahora me está ayudando un representante, pero está difícil la mano. Espero que la película " Esperando la Carroz 2" me permita despegar", augura.

No estoy dispuesta a hacer lo que no me gusta para ascender. Y entre lo que no me gusta está desnudarme. Siento de verdad que tengo condiciones de llegar, y anhelo a que mi laburo genere algo (risa o lágrima) en el otro, sin necesidad de mostrar las lolas. Creo que genero más deseos estando vestida.

Sorprendida por todo el tiempo que está en pantalla, Lola recuerda cuando se presentó al casting de "Esperando la carroza 2" para el papel de Martita, pensado originalmente para Luisana Lopilato. Pasó la primera etapa de prueba y en la fase final se encontró con Jesica Cirio, también en carrera. "No lo podía creer, me puso nerviosa su presencia. Me dije: 'Chau, con el cuerpo de ésta cómo compito'. Pero yo me di ánimo, confié en mi formación y tuve una buena performance con Luis Brandoni. Y creo que Luis se sintió cómodo y, en algún aspecto, tuvo peso a la hora de decidir".


Relajada, con una sonrisa cautivante y feliz por este momento, aspira a formar parte "de alguna tira televisiva", aunque por ahora nada la espera en el horizonte. "No me enloquezco, quizás me inquiete, pero alguien ya encontrará mi frecuencia. Voy despacito, confío", musita Lola, que vive en el barrio Once, con su abuela.

Con 26 años y un signo de interrogación en el casillero "novio", la marplatense que parece inocente e ingenua, se siente satisfecha con cómo es. "Algo debo tener", se acepta. "Tengo principios con los que no 'transo'. Mi cuerpo puede ser un envase que ayude, pero no es determinante. De hecho hace años que la estoy peleando y ser bonita no me benefició demasiado. Pero todo llega, despacito pero llega".

¿Le llegó rapidito?

viernes, 17 de diciembre de 2010

Gustavo Santaolalla y la fama

-Da la sensación de que ganar tantos Oscar y Grammy no te cambiaron. ¿Cuál es la fórmula para no perder el norte?

-Esas son cosas que aprendí de mi viejo y de mi casa. Además, los reconocimientos más grandes los tuve en los últimos diez o quince años. Si me hubiera pasado cuando tenía 30 años, tal vez, me hubiera pegado de otra manera. Nunca hice nada para ganarme un premio, ni nunca hice nada por el dinero. Y soy consciente de que mi trabajo tiene dos cosas: una tiene que ver con el sudor y con estar comprometido, y otra está relacionada con que, como cualquier artista, uno es como una antena que baja todas las influencias del medio y las transmite al público. En el momento en que empezás a creer que sos vos, empiezan los problemas. Soy consciente de que tengo ese don y siempre espero afectar positivamente a la gente, que esto sirva para el bien. Pero no me interesa lo otro, es una torpeza y una pérdida de tiempo. ¿Por qué ganarte un Oscar o dos Oscar te tiene que convertir en un idiota?


Fuente: http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1333048

Cuando la vida real no es más que una película

Un libro de Gabler analiza el fenómeno
Domingo 26 de agosto de 2001 | Publicado en edición impresa .
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Abundan en Hollywood los manuales para los adictos, que aconsejan cómo salvarse de las crisis y de la peligrosa marginación del trabajo que puede producir el stress derivado del éxito.

Entre ellos, hay un libro que se ha convertido casi en una biblia para ese mundo del cine que se busca a sí mismo, quebrado por el stress, pero también por la manipulación de los medios de comunicación, en una sociedad cada vez más inclinada al voyeurismo.

Se trata de "Life: the movie" ("Vida: la película"), de Neil Gabler, el psicólogo y ensayista autor de "Gossip, Power and the Culture of Celebrity" ("Chismes, poder y la cultura de la celebridad").

Gabler, contando muchos casos de vidas-espectáculo, acusa también a los medios, a los que considera culpables de amplificar el stress y la crisis de los actores y de elevar a modelos peligrosos incluso vidas de gente como la princesa Diana, O. J. Simpson o cualquier estrella deportiva, de la TV o del mundo del rock.

"El apetito de notoriedad, de éxito y la necesidad de ser los primeros en un ambiente altamente competitivo es un gran peso que se acrecienta también por causa de los secretos que a menudo esconde el ascenso a la notoriedad. ¿Cuánto le cuesta, por ejemplo, a un gay o a una actriz básicamente insegura esconder su propia condición? En este punto, los medios desempeñan un rol determinante espiando cada mínimo traspié y ciñendo a los actores a una vida de stress que implica precios muy altos."

Usina de neurosis
Pero el verdadero problema que el libro afronta es otro.

"La sociedad del espectáculo hollywoodense -dice Gabler en uno de sus pasajes- está tal vez hecha de modelos que reemplazan la realidad. Para ser fieles a esos modelos, para tener una imagen de máximo rendimiento, los actores viven en un peligroso estado de esquizofrenia en el cual, tal vez, la realidad ha sido sustituida por el espectáculo continuo."

El autor señala, además, que este proceso "envuelve también a muchas personas comunes, especialmente a los jóvenes, que se nutren de mitos, verdaderos o falsos".

"Hollywood es la mayor usina de neurosis", sostiene Gabler. Tal vez también las confesiones de muchas estrellas plantean que la dependencia forma parte del espectáculo. "Muchos auténticos valores de la vida son anulados por el show, y las nuevas tecnologías de la información están acelerando este proceso. El momento es peligroso también en los modelos culturales o populares propuestos y que el público devora sustituyendo inconscientemente la vida verdadera por el espectáculo y las confesiones de las vidas de los otros."

La fama trae problemas

La fama también trae problemas
Muchos actores de Hollywood pagan con stress y adicciones el precio de ser célebres
Domingo 26 de agosto de 2001 | Publicado en edición impresa .
Compartir. Paltrow: "La psicoterapia me ha rescatado de colapsos nerviosos".
(Corriere della Sera).- La niña mimada del cine estadounidense, Gwyneth Paltrow, proveniente de una familia de clase alta, confesó recientemente que asiste con regularidad al psicoanalista para sobrellevar el stress que padece desde que ganó el Oscar por su actuación en "Shakespeare enamorado": "La psicoterapia me ha rescatado de colapsos nerviosos, problemas de imagen y de responsabilidad de roles, de uniones sentimentales fallidas a menudo por causa de problemas más complejos. Si el problema no se cura a tiempo, andar a la deriva es facilísimo en Hollywood. Yo he intentado salvarme. Demasiado a menudo uno siente que la situación lo supera y se pregunta: ¿cómo puedo yo, una simple muchacha, pasar indemne por todo esto?"

Anteriormente, Gwyneth ya había revelado su fragilidad. Después de la ruptura de su noviazgo con Brad Pitt declaró: "Nuestra relación era insana y destructiva".

Ahora, la confesión de la actriz se produce poco después del derrumbe emocional de Mariah Carey, que estuvo internada en un neuropsiquiátrico luego del abrupto final de su relación con el cantante mexicano Luis Miguel, y de la decisión del grupo Backstreet Boys de suspender su gira porque uno de sus integrantes sigue un tratamiento para superar su adicción al alcohol, sin olvidar a Ben Affleck, que decidió iniciar una cura en un centro para alcohólicos de Los Angeles.

La palabra adicción, muy usada en Hollywood, no implica sólo depender de las drogas, el alcohol, las terapias y los tranquilizantes, sino también buscar seguridad en alguna secta. De hecho, muchos de los que llegan a padecer ciertos grados extremos de stress a menudo forman parte de la cientología, que garantiza a precios altísimos confianza en uno mismo e incluso, con apoyo psicoterapéutico, la salvación del matrimonio. (John Travolta y su mujer, por ejemplo, admitieron que han superado dos crisis gracias a la cientología.)

En público y en privado
Así como hay algunos actores que admiten públicamente su malestar existencial (como Hugh Grant, quien anunció que el excesivo stress lo puede llevar a abandonar el cine, o el golden boy de la televisión norteamericana, el joven Aaron Sorkin, creador de la serie "West Wing"), muchas tragedias se consuman detrás de cortinas de silencio.

Quienes no hablan de sus problemas en presente tal vez estén dispuestos a contarlos una vez superados. Así lo ha hecho recientemente la estrella de la televisión Rosie O´Donnell, admitiendo que ha salido de una depresión y de la dependencia de los tranquilizantes.

De Elizabeth Taylor a Melanie Griffith; de Robert Downey Jr. a Juliette Lewis; de Martin Sheen a Matthew Perry, los casos de intoxicación van en aumento. El propio Hollywood hablará de esto: el drama de los adictos pronto se verá reflejado en dos films: "Prozac" y "Novocaína".

Giovanna Grassi

domingo, 12 de diciembre de 2010

Leonardo Greco y la fama

http://www.ni78.com/y6_iG20xP1OUt/leonardo-greco-y-la-fama/
26 años de radio, años de ser la cara oficial de la marca Disney , de estar siempre ligado a los medios ...y confiesa que lo importa es " no creerse la fama", porque " en verdad, son muy pocos los que tienen una fama que sigue vigente con el tiempo". Sabias palabras , don Leo. Pero , paradójcamente, salen de la boca de alguien cuya fama perdura, pese al embate de los cambios de manos en las emisoras y del castigo de los ratings. No cabe otra que darse cuenta de que la fama que perdura solo se sostiene con profesionalismo. Laburo puro, que le dicen ...

viernes, 1 de octubre de 2010

Diez consejos para ser famoso

Mucha gente quiere ser famosa por varis motivos : estás siempre acompañada, generalmente te llenas de dinero de la noche a la mañana, sales a la calle sin dinero porque todo el mundo te da todo gratis ( me lo dijo un famoso ) , te olvidas de manjar un auto porque vives con coche gratis ( me lo dijo otro famoso), te quieren complacer cada capricho, y los dias parecen eternos, porqu cuando quiers ir a domrir hay algun otro compromiso para hacer ...

Si eres de los que prefieren refugiarse tranquilos en su casita con un buen libro, olvídate de ser famoso : los famosos no tiene tiempo de leer .

¿ Como ser famoso en tiempo record?

1.Entra a un reality show.
2. Se hermosísisma y trata de que te contrate una agiencia de modelos impoortante . Luego ponet de novia con un hipergfamosos. Tarta de que deja a su mujer poor ti, y que haya fotografos para registarra esto.
3. Escribe una novela que hable de MOzart, Kafka y Dali . Todo el mudno sab quienes son , y al mencionarlso en tu novela creeran que son cultos, y te forrarñas de dinero a costa de los burros que se creen cultos por leerla . Te doy el argumento : un fanatico de Mozart descubre que Dali tenia acceso a obras secretas de Kafka, que a su vez era dueños de manuscriutos codificados donde Mozart explica la teoria del Big Bang, que esta demostraba en los cuadros de Dali, que indica que todos nostros vinismos de mrate y Jesus era el Lider de los Mracianos, o algo asi . La sede del cristianismo eta debajo d la tiera en u lugar llamado El Castillo y La Metamorfosis habla de la Crucifixion. La religión es El Proceso.
4- Rompe un recoer de cualquiuer coa Si tiene que ver con cultura religion y sexo mejor : el hombre que mas sabe de matematicas tiene tres sexos y es tarataranieto de Buda.
5. Encuentra la cura para una enfremedad: la vacuna contra el sida, el cancer o el resfrio . Quiza no te haga famoso pero estaras en los libros de historia para siempre .
6-Se un comico famoso . Si haces reir a la gente, hiciste la mitad del camino. La otra mitad es que te inviten aun show con 40 puntos de rating y te desnudes en camara porque tiene calor , o algo asi.
7-Metete en la politica y se muy discutidor. Hay buenos para nada que se llenaron de fama por creerse el Rey del Mundo en su puesto mediocre .
8- Sémillonario y tiora monedas donde suenes fuerte . Bill Gates lo hizo ..¿ por qué no tu?
10- La mejor ,manera de hacerte famoso rápido es ser la novia, esposa, amante o hija de alguien famoso. Mira a Paris Hilton : con ser la nieta , todo bien .

martes, 28 de septiembre de 2010

La fama, según Erica Jong


Ana von Rebeur con Erica Jong en la Feria del Libro de Buenos Aires,1999


"La fama implica que millones de personas tenga una idea errónea acerca de quién eres ."

"Los amigos aman la desgracia . Algunas veces, si tenemos demasiada suerte , demasiada belleza o demasiado éxito, nuestras desgracias es por lo único que nos quieren los amigos .
"


Erica Jong ( escritora norteamericana ,1942)

domingo, 29 de agosto de 2010

"¿Por qué cuernos me engañaste?" : Nuevo libro, y nuevo blog


Acabo de inaugurar un nuevo blog con avances de mi nuevo libro " ¿ Por qué cuernos me engañaste?" ( Todo acerca de la infidelidad) de Ana von Rebeur ( Editorial Norma), que ya está en todas las librerías . Visitalo, te vas a divertir mucho.
Su dirección es :
http://porquecuernosmeenganiaste.blogspot.com ( cuidado : no va con ñ sino con ni: enganiaste)
¡ Espero tus comentarios!

jueves, 25 de marzo de 2010

El famoso José Narosky, el de los aforismos ( entrevista de Ana von Rebeur en revista Lea)


Leonor Benedetto: Cuando más exito tuve, más infeliz fui


" Cuando era absolutamente joven , absolutamente bella , asbolutamente exitosa era absolutamente infeliz. Fui alternativamente bulímica y anoréxica. Comia toido el dia y vomitaba toda la noche . Salia con hombres que me invitaban como trofeo, salian conmigo para que los vieran , no para hacerme el amor . me dejaban sola en la pyerta de mis casa . me paso muchas veces . Viviendo con el primitivo José Sacristán descubri la esclavitud inconsecinete de las mujeres , que estan equivocadas cuando se aprietan los pantalones para mostrar el culo : no son libres. Son esclavas , porque eso es lo que quiere el hombre que ellas hagan. " ( Entrevista de Luis Pazos)

BIOGRAFIA

Leonor Benedetto nació el 30/10 en Paraná, Argentina. Es la mayor de 3 hermanas (ella, Victoria y Pilar). Tiene 3 hijos: María Antonieta, Nicolás, y Marcos (su hijo adoptivo). Vino a Bs. As. y probó suerte en medicina y filosofía y letras, las cuales abandonó. Luego se anotó en el Conservatorio de Arte Dramático. Su primera aparición fue en 1970 en "El santo de la espada"; luego vinieron "Rolando Rivas taxista" (1972) y "Rosa de lejos" (1979). Hizo películas muy populares como "Atrapadas" (1984) y "Las lobas" (1986). A esta última la cataloga como horrorosa y comercial. En 1984 se ofreció como voluntaria en Casa Cuna, donde adoptó a Marcos. En 1986 decidió irse a España porque sentía que se estaba desviando su camino. Allí hizo un Master de Cine y un curso de dirección. En 1992 regresa a la Argentina y filma "Un lugar en el mundo"; En 1995 "Lola Mora". En 1994 vuelve a la Tv como conductora en "Mirada de mujer"; en 1996 tiene un rol en "Como pan caliente" y un año más tarde sigue con "Ricos y Famosos". Ese mismo año presenta en teatro "Vita y Virginia". En el 2001, protagoniza "Time´s up" y comienza con 2 ciclos culturales: "Querida Leonor" y "Juego de opuestos" y publica 2 libros sobre dichos ciclos. En el 2003 realiza una obra teatral: "Absolutamente natural". En 2004 hace un remake de "Piel naranja" y la novela "Padre Coraje". Participo en "Próxima salida" (pelicula producida por su hijo Nicolás). Leonor rodó 19 películas. En el 2005 presentó "El buen destino": película escrita y dirigida x ella. Su ultimo trabajo en Tv fue "Hombres de Honor". En el 2007 protagonizo "Eva y Victoria" en teatro. Conduce 2 programas en radio: "Querida Leonor" y "Boomerang". Leonor es una mujer inteligente, reflexiva, sensible, serena, divertida, sensual y seductora que espera "a esa viejita sabia que seré". Dice que le encanta ensanchar los límites, empujar el cielo o el horizonte más allá, y le excita vivir al riesgo. Persona y personaje, vale la pena conocerla.
Además de todo lo nombrado anteriormente, hay que destacar que en el año 1981 graba un LP llamado "Leonor Benedetto" con 10 hermosas canciones , lo que demuestra que también es una muy buena cantante.

martes, 23 de marzo de 2010

Juanse le da tiempo solo a algunos fans



Entrevista a Juanse , Juan Sebastíán Gutiérrez , de Los Ratones Paranoicos en La revista de La Nacion de 26 agosto 1996 :
- ¿No sentís aversión hacia tus fans?
- No, mientras no entren en el área .
- ¿Qué área?
- Cuando pasa el tiempo y sienten la necesidad de entablar una relación con uno. No siempre puedo sostener ese deseo. Hay momentos y momentos.

Juanse se casó con una fan sanjuanina, Julia, de 17 años que se escapó de su casa para irse con el . La vio trepándose a una caja entre el publico en un recital y eso le encantó: " con esta chica sí que podemos trepar cajas juntos" , pensó. A ella sí le sostuvo el deseo. Era el momento.

La pitonisa Magalú


la humorista y dibujante cordobesa Magalú es la hija del icónico dibujante cordobés Jericles ( Norberto Elder García), dibujante del suplmento " Humor con Voz" del diario " La voz del INterior" y creador de la revista de humor " Rio Revuelto". En pleno apogeo de la fama del cantante cordobés Rodrigo Bueno, Magalú publico esta caricatura con una anticipación de lo que haria el archifamoso Rodrigo en el año siguiente para alcanzar las cimas más altas de la fama . Magalú la pegó en el palo con su pronóstico de Noviembre: lo que decidió Rodrigo para alcanzar la fama a tope fue nada menos que morirse. Magalú ya lo sabía .

domingo, 16 de agosto de 2009

Leonardo Favio y el vértigo de la fama súbita: "Los amigos sospechan del dinero"

"-Con el éxito como cantante, conociste la sensación de ser ovacionado por el público. ¿Cómo es eso?
- Conocí diversas sensaciones, o situaciones. La primera fue de sorpresa, de espanto, porque nunca había sentido un vértigo igual. No supe ni cuándo ni cómo las multitudes comenzaban a mirarme. Era como si el mundo hubiera pasado de la indiferencia a una curiosidad enfermiza. El periodismo me abrumaba. Eran todos apretujones, codazos, griteríos, mangazos. Y fue como si yo empezara a extraviar al muchacho que había sido hasta ese momento, al que soñaba con cosas bonitas. En fin, es una sensación muy rara. A mí no me hizo feliz. Me hizo mucho daño. Me acuerdo que el éxito de “Fuiste mía un verano” me había hecho tanto mal que tuve que pasar seis meses encerrado en mi departamento con tratamiento médico. No me lo pude bancar. La confusión era tal que ya no sabía quién me quería y quién no. Mis amigos, que habían sido todos poetas, soñadores, locos de cineclubes, habían desaparecido porque el dinero provoca irritabilidad. En los senos soñadores, el dinero provoca como una inhibición y desconfianza. Y así te vas quedando solo, con una corte de pequeños seres. Te volvés dependiente de esa pequeña corte que te rodea. Empiezan atendiéndote el teléfono, trayéndoter el desayuno a tiempo, y ya te es cómo do que te resuelvan esas pequeñas cosas. Encontrás una cierta sensualidad en todo eso.
-¿Tu decisión de encerrarte seis meses, te sirvió para poder manejarlo?
- No decidí. Simplemente no podía salir porque me hacía mal. Tampoco me sirvió para poder manejarlo. Creo que nunca lo manejé. Fue todo tan vertiginoso... Pensá que yo estuve muy poquito en la canción. Empecé a fines de 1968, y dejé a fines del ´70. En ese momento volví de un viaje a Portugal y decidí largar todo para hacer Juan Moreira . Me decían que estaba loco. Da la sensación de que fueron mil años que pasé cantando, pero en realidad no fue nada. La gente se confunde conmigo. Yo también me confundo conmigo. La canción fue un flash que todavía me dura, porque vivo de eso. "


Fuente : www.lavidadefavio.com.ar

El precio de la fama, segun Leo Masliah


Por favor vean " ERl precio de la fama" :
http://www.youtube.com/watch?v=JXbE9F89mKc&feature=related
Una pieza de Leo Masliah donde arra que luego de invitar a un pianista famoso a tocar piano en una velada paqueta , nadie lo escucha,molesta que sepa tanto, lo echan a patadas y apenas se lo sacan de encima dicen " ¡Menos mal que se fue, qué pesado! ¿ Ponemos un poco de musica?" Simplemente genial, especialmente su capacidad de leer textos en voz alta y tocar el piano al mismo tiempo.

La fama según Lana


Blogs Clarin ^ Ideas, pensamientos y sentimientos. ^ De la Fama y otros cuentos (perdon Cortazar)

29 Jun 2008
De la Fama y otros cuentos (perdon Cortazar)
Por Lana Montalbán
"Recibo mensajes de gente a traves de este blog de distintas partes del mundo. Y aunque parezca tonto, no puedo creer que me recuerdan de mi breve paso por la TV local (de 1992 a 2002...solo 10 años!).(consegui una "ñ" prestada)
Y eso me hace reflexionar sobre la fama.
No hablemos de las Brittney Spears del mundo que no pueden ni lavarse los dientes (no parece ser su caso [digo que no parece lavarse los dientes...ni el pelo...]) sin salir en las revistas.
Hablemos si de Greta Garbo (menores, usar google).
La diva del cine decidio dejar la fama y la fortuna de su carrera de actriz al cumplir los 40. Al menos eso creia ella!.
Cualquier profesion es facilmente "abandonable". Un medico, un abogado, un barrendero, una maestra. Viviran en la memoria de quienes los rodearon. Y listo.
La Garbo, esa mujer bella e intrigante que enamoro a miles desde la pantalla grande, se convirtio en una anciana, ni siquiera muy digna, lamento aclarar, que vivia cerca de mi departamento en NY.
Cuarenta años despues de su retiro , la pobre viejita iba a comprar sus verduritas para la sopa, y habia molestos paparazzi saltandole encima con sus flashes invasivos para sacarle una foto que venderian y que saldria publicada en los pasquines que abundan en todas las grandes ciudades, bajo titulos de la calaña de "Greta Garbo cerca de la muerte", o "lo que quedo de la Garbo", y maldades similares.
En ese momento entendi que la fama era como una enfermedad cronica: uno puede pelearla, tomar medicacion y mejorar bastante, alejarse a un clima mas benigno y poder olvidarse un poco de ella. Pero la enfermedad es incurable y alli esta.
Hay gente -mucha- que ama la fama, que vive por y para ella y que no se imagina la vida sin esa cuota de caricias al ego ( a veces masajes al ego) que vienen de la mano de ella.
Y hay otras que no. Gente sencilla que llega a la fama como consecuencia de alguna actividad y que repentinamente se encuentra con "la fama", como si fuese un ataque de caspa.
No hace falta aclarar que muchisima gente no cambia como persona o se transforma en alguien mejor, usando su situacion para hacer el bien a causas y personas.
Nunca busque fama, y me encantaria poder tener un interruptor por el cual pudiera apagarla a conveniencia. Pero no lo hay.
Asi que de alguna forma veo porque hay gente que, mas alla de que me haya visto hace 14 años o dentro de 25, aun se acordaran.
La fama es invasiva. Hace que la gente te observe. Opine sobre vos y te juzgue. Me recuerdo a mi misma de jovencita, cuando vi en persona a una actriz conocida en una galeria del centro y me parecio reprobable que estuviese vestida con una pollera de apariencia vieja...me averguenzo de mi misma...
Y vieron que curioso que esa gente super famosa que ha llegado hasta extremos impensables por alcanzar esa posicion en la vida...no hace mas que esconderse detras de grandes anteojos negros , sombreros y vestimentas que los hacen irreconocibles?
A cualquiera que "quiera ser famoso", le diria que tenga cuidado con lo que desea, porque, por ahi, se le puede cumplir.
Hay personas a quienes la fama las transforma. Generalmente para mal.
Al salir por primera vez en la tapa de una revista...mas o menos alla por el Jurasico...tomaba cafe con unas amigas en Bs. As. cuando una me dijo, medio en broma: "ahora que sos famosa no nos vas a dar mas bolilla".
Sigo repitiendo lo que le conteste entonces: "si una persona, por alguna circunstancia de la vida, llamese fama, dinero o poder, se convierte en un idiota, es porque siempre fue un idiota, esperando una oportunidad para demostrarlo".
Y agregue " si eso me pasa, bajenme a tierra de una trompada" (ya se, no es muy poetico, pero asi fue").
En esta epoca de reality shows y personas que "trabajan de famosos", hay unos cuantos que nunca escucharon mi frase. Pero tienen su castigo: deben vivir las 24 horas del dia consigo mismos!
Hoy vivo alejada de la pequeña cuota de fama que tuve ( dentro de lo posible) y gozo del anonimato. Al menos eso es lo que creo."

miércoles, 5 de agosto de 2009

Sharon Stone a los 51 en tetas en Paris Match


Una tapa que dio vuelta al mundo, dice esto:
"Pasados los 50 años, está espectacular
Sharon Stone hace 'top less' en Paris Match
Efe, 5 de agosto de 2009.
Comenta La actriz estadounidense Sharon Stone posa semidesnuda en la portada del último número de la revista francesa 'París Match', que publica un reportaje en el que derrocha sensualidad y reivindica que cumplir los 50 años "no es el fin de la vida".
Ante el objetivo del fotógrafo Alix Malka, Stone posa con corsés, guantes y altas botas de cuero, en una actitud que recuerda a su papel de Catherine Tramell en 'Instinto Básico', personaje que puso Hollywood a sus pies.
"Tengo 50 años, ¿y qué?", subraya la estrella de cine y madre de tres niños en una entrevista al escritor francés Marc Levy, en la que reconoce que la desnudez no le molesta mientras sea artística. Eso fue lo que le impulsó a desnudarse casi por completo en las páginas del semanario galo, aunque, en las imágenes se cubre un poco con sus manos.
"Si alguien se sorprende por estas fotos, es una reflexión de su propia mirada sobre la edad y es él quien se tiene que preguntar por esa actitud", apunta la intérprete, de 51 años, quien agrega que le parece más chocante ver "adolescentes desnudas en las páginas de las revistas".
Stone confesó que no teme envejecer porque, para ella, "la belleza es una cuestión de alma y no de edad". "No entiendo a esas mujeres", dice, "que se hacen estirar la piel hasta perder toda expresión"."
Ahora bien: Todos sabemos que alos 50 la frente ya no tiene muchos brillos, y es impisble esquivarle a las arrugas. Asi que la ultima frase es , o un monumento a la hipocresía, o la de una pobre víctima del Photoshop. Dao que ni usted ni yo nos vamos a topar con Sharon Stone en la cola del correo o el supermercado, seguramente no podremos saber cuanto de verdad tiene la imagen. Quiza Sharon nunca se sometio a ninguan cirigia estetica drastica y los de fotografia decidieron retocarla hasta hacerla lucir de 22 . Pero es cierto que ya no parece ella, con esa cejas diabolicamente levantadas. Asi que me parec más probable que ella se haya oparado hasta las axilas, amen de pasarse la vida en el gimnasio, al estilo Madonna. A esta edad, el cuerpo siempre resiste más que la cara. Pero contra las expresiones faciales no hay renedio : por mas botos que te pongas , laa arrugas se atenuan , no desaparecen. Asi que las declaraciones de Sharon parecen ser la figurita repetida de estos tiempos : mujeres de más de 30 que juran que las que se hacen liftings son las otras , ellas nunca, como si fuera vergonzante comentar la verdad, que es que nadie quiere corre el riego de pasar por una cirugia, ni dejar un presupuesto gigante en manos de un ciruijano plastico que podria dejarla con la cara tiorcida. pero estamos en una sociedad implacable que te mide por tu belleza y juventud, y sin ambas cosas no tienes seguidores, ni rating, ni marketing, salvo que estes en politica o trabajes en excavaciones arqueologicas, o te ganes tantos premios como para que tapen tus arrugas. La sabiduia y experiencia que te da la edad no cotizan en el mercado de las mujeres.Esto lo afirmo la misma Sharon en una entrevista del 2002, pero harta de ser juzgada por su cara, se rindió y se operó igual. Lo que mas vale de las mujeres es que sean perpetuamente bellas. Y estamos dispuestas a todo para lograr ese respeto de ser " aún deseables": hasta a dejar jirones de cuero cabelludo en una palangana de quirófano. Como está mal visto que envejezcas, pero también está mal visto que te operes , las famosos insisten en que si a los 51 tienen caras de 20 es porque tiene vida sana, hacen meditación , y la gimnasia las pone asi. No se las puede criticar, porque si confiesan el paso por el quirofano, se las tacha de producto artificial, cara estirada y frívolas. Así que al dolor de la cirugía el costo de la operaci´pon , ellas deben suimarle el peso de la mentira. Y si pueden mostrar las tetas , se hablará de ellas, si no , no : desnudarse es buen marketing . Qué duro es ser mujer.

domingo, 2 de agosto de 2009

Jude Law cambia de modelo, pero no de estilo de mujer



El actor Jude Law apareció en todos los tablodides del mudno por haber dejado embarazada a una modelo al poco tiempo de haberse divorciado de la madre de sus hijos. Su ex mujer es Sadie Frost. La modelo wes Samantha Burke. Pero si buscamos las fotos de ambas , veremos con espanto que Jude Law no hizo con su affair más que buscarse una version más joven de su ex esposa. El parecido entre Sadie y Samantha es notable: parecen hermanas. Si no eres morocha de ojos azules mejor ni te acerques al actor. Pero si te pareces a ellas...mucho cuidado:puedes quedar embarazada en cualquier instante.

sábado, 11 de julio de 2009

Uno que odia la fama, otro que la ama



Sábado helado de Julio, y yo mirando la tele impunemente. Claro que con cierto criterio selectivo : sólo mis canales favoritos , Travel& Living y especiale de E! Entertainment. En Travel & Living , mi programa favorito : Mochileros, World Trekker o algo asi. Estaba Megan en Suecia, en la lujosa boutique de ropa deproryiva de Bjorn Borg en Estocolmo. Dice Borg que dejó eltenis a los 27 años, luego de 11 añlos de carrera, harto de no tener intimidad porque adonde fuera en el mundo, la gente lo reconocía y no lo dejaba en paz . " No es que me diosgute, pero no podía estar solo, y uno necesita un rato para sí mismo". En E! Estaba Johnny Depp, un especial sobre su carrera , hablando de que hay que estar abierto y salir a hacer cosas nuevas , porque si hacés siempre lo msimos todo se vuelve opaco y aburrido, pero su gran cantidad de personajes le vale para guardar buenos recuerdos para el futuro. Bueno si yo tengo siempre a un creador como Tim Burton llamandome para la proxima película, yo también me divierto en grande y paa siempre . Qué chico curioso, tan extrañamente gracioso en sus papeles y tan hosco y serio en persona. Consultado sobre qué papel le gustó más, dice que con el jack Sparrow de Piratas del Caribe le pasó por primera vez que todo el mudno lo reconocía : niños y ancianas de todas partes Y que eso le dio la pauta de que con ese papel había llegado a tener fama de verdad. ( Convengamos que fueron tres películas, no una ). Se hace el antipático, pero, al contrario del sueco, le encanta que lo reconozcan.

China Zorrilla, una piba octogenaria



Dirige, actúa, filma y cosecha premios sin parar. Un encuentro con una actriz de raza, enamorada de la vida.

Por Ana von Rebeur ( Publicado en Be Glam , 2007)


Una piba de 85

No es fácil hacerle una nota a Concepción Zorrilla de San Martín, más conocida como China Zorrilla. No por falta de expresividad – ella cuenta su vida con pasión, como si fuera el argumento de un film - , ni porque no sea accesible, porque China responde personalmente sus teléfonos fijo y celular con una sencillez y predisposición admirables.
El problema para entrevistar a esta carismática artista es que no tiene un segundo libre en su ajetreada vida..
China revisa su agenda y me dice: “Dejame ver: mañana tengo una charla con Mario Mactas en la oficina central de Buquebús, después tengo otro compromiso, y a la noche tengo un estreno de teatro…Porque yo soy de los pocos actores de teatro que van a ver el teatro de los colegas” aclara. “Muchos ni van. Yo, si tengo que salir de casa, voy directo al teatro, no al cine”. Y sigue calculando cómo agregarle una hora más a sus días: “Después de esa charla, tal vez vayamos con Mario a tomar un copetín o un refresco, y luego, entre una cosa y la otra, quizás me puedas hacer la nota” dice. Y una nota que las palabras “copetín “y “refresco”, de pronto cobran vida en sus labios. China habla tanto que necesita resucitar palabras. Entre tantas actividades que a cualquiera dejarían exhausto, China accede a ser entrevistada, no sin cierta curiosidad, porque “todo el mundo quiere hacer notas conmigo, ¿no es demasiado? ¿Por qué les intereso tanto? Hace unas semana salí en Caras y Gente al mismo tiempo…¿No te parece una locura? ” .
China nos cuenta que está a punto de viajar a Uruguay, donde sueña con instalarse, si tuviera tiempo, en la casa de Laguna del Sauce de Carlitos Perciavalle . “Esa casa junto al lago donde Carlitos hace sus espectáculos de verano era de un primo mío, que estaba por venderla” , relata , “ y yo le dije a Carlos “Carlitos ,no te la pierdas , te vas a comprar un trozo del Paraíso. Por suerte me hizo caso, y cada tanto voy… ¿vos viste lo que es eso? Una belleza… ” , cuenta, entusiasmada.
Ella sueña con descansar a orillas de esa laguna puntaesteña rodeada de flores y pinares, pero sus constantes éxitos la obligan a asistir a múltiples compromisos en ambas orillas del Río de la Plata.
La verdad es que esta actriz, directora, productora y adaptadora de teatro, ex corresponsal en Europa para la BBC y para el diario uruguayo “El País”, ni se enteró de que tiene 85 años. Su agenda es la de alguien de veinte. Y es que tiene, como dicen los anglosajones , el “Toque Midas” : lo que toca se hace oro y se convierte en éxito.
Todo la entusiasma, y narra anécdotas de una obra teatral, de su salud, o un recuerdo de cuando estudiaba en la Sorbona con la misma naturalidad con que actúa. Alguna vez ella misma dijo que dar una entrevista es como ponerse en otro papel y actuarlo. También dijo que con la vejez cambian los gustos, y que el mejor programa ya no es salir, sino quedarse en casa. Pero no se hace caso ni a si misma: en la entrevista es totalmente auténtica, y tampoco se queda muy quieta en su casa.

- Ayer vi mi ultima película, “Tocar el Cielo”, de Marquitos Carnevale. Me encantó. Está muy bien, me gustó mucho …
- ¿Le gusta verse actuando en cine, o se critica pensando en que debería haber hecho algo de otra manera?
- Nunca me critico porque, la verdad, después de tantas décadas de profesión, cuando hago algo, lo hago muy segura. No me puede salir mal.
- En este film hace por segunda vez de abuela de Facundo Arana…
- ¿Estás segura?
- Si, ya lo hizo en “099 Central”, la serie de Pol- Ka…
- Es cierto… ¡Hice tantas cosas!
- También se dio el gusto de estar filmando por segunda vez en Madrid.
- Si, esa es la mejor parte de estas películas: viajar….
- ¿No le molesta viajar?
- Me cansa…¡Pero me encanta!

¿Cansarse? China no parece cansarse nunca….


El secreto de su éxito


Pudo haber disfrutado simplemente de ser hija y nieta de famosos. Su padre José Luis fue escultor, pintor y embajador plenipotenciario, amigo del escultor francés de la Belle Époque Antoine Bourdelle y creador de numerosas obras escultóricas en Montevideo. Su abuelo Juan fue autor del famoso poema épico Tabaré. Pero China Zorrilla prefirió hacerse fama propia., quizás por haber respirado arte desde la cuna, y más probablemente por su encanto personal indiscutible. Donde ella aparece, hay emoción, ternura y alegría. Mezcla con maestría su charme de señora paqueta con una desfachatez de barrio que la hace sencilla y accesible, y cambia el tono de su charla segundo a segundo.
China nació en Montevideo, pero hace más de tres décadas que vive en Buenos Aires, justamente en la calle Uruguay. Compensando con que su abuelo poeta se sentía demasiado viejo a los 32 años, China se siente demasiado joven a los 85. Sus primeros éxitos teatrales en Uruguay la llevaron a viajar becada a Londres en plena posguerra. Al regresar a Uruguay, se incorporó a la Comedia Nacional Uruguaya , participando en más de 80 obras. Desde su primera película Un guapo del 900,- en la que fuera convocada por Lautaro Murúa- , viene trabajando en más de 30 largometrajes que se suman a su carrera en radio, teatro, televisión y hasta un reciente videoclip musical. A eso se le suma la dirección de la obra “Eva y Victoria”, sus giras con “Camino a la Meca “- donde ella hace una de escultora, un papel que le sienta muy bien, que descubre que hay tiempo para hacer lo que uno quiere - y sus planes de reponer con Carlos Perciavalle “El Diario Secreto de Adán y Eva”.
No deja de cosechar homenajes con sus más recientes actuaciones en cine como “Elsa y Fred” o “Conversaciones con mamá”. Ella dice que trabaja tanto porque necesita el dinero. Y que se dedica a hacer lo que le gusta porque cansa menos que hacer lo que a uno no le gusta. Pero nunca estuvo muy quieta. China no tuvo pruritos para viajar a Nueva York para vivir de la docencia, cuando la fama en Uruguay le resultaba molesta.
Como fundadora de la compañía teatral Teatro de la Ciudad de Montevideo (junto a Enrique Guarnero y Antonio Larreta),resultó que un teatro de su ciudad natal tenga su nombre, y que en Buenos Aires fuera nombrada Ciudadana Ilustre , entre otros honores.

- Tengo montones de premios acumulados, son como adornos , los miro en la repisa …- dice, señalando un estante atiborrado de trofeos y plaquetas.
- ¿Qué son los premios para usted?
- Un aplauso más.
- Luego de haber hecho más de un centenar de obras teatrales y más de 30 películas, ¿ qué obra recuerda con más cariño?
- Estoy fascinada con “Camino a la Meca”, con la que hemos hecho giras, y siempre a sala llena. Dice verdades muy profundas. Pero un papel entrañable para mi fue el que hice en el unipersonal “Emily”, narrando la vida de la poetisa Emily Dickinson, que estuvo siete años en cartel .
- ¿Que es lo que la decide a aceptar un papel?
- Leo el guión que me envían. Y si me parece bueno, digo que sí.
- ¿Suele decir muchos “no”?
- No…Siempre digo que si…¡porque siempre me envían guiones buenos!
- ¿Prefiere el cine o el teatro?
- En el cine una nunca tienen una noción acabada de lo que está haciendo. Debe estudiarse los libretos de a pedacitos, porque son todas escenas muy cortitas que luego se pegan. El resultado se ve al final, cuando se acaba la edición completa. En el teatro, en cambio, hay que saberse la historia de punta a punta…
- ¿Y como la memoriza? ¿Usa el método de la memoria emotiva, el de Stanislavsky…?
- ¿El método qué…? Noooo…No uso ningún método. Yo leo todo, estudio mi parte, y sale solo…¡ son muchos años de hacer lo mismo! La memoria se ejercita cuando uno más la usa.
- ¿Usted lee mucho?
- Leo todo el tiempo…
- ¿Qué libros lee?
- Ningún libro, no tengo tiempo para leer libros. Siempre tengo libretos y guiones para leer. Lo que leo es casi exclusivamente cine y teatro.
- Cuando está estrenando una obra , ¿usted puede saber por la reacción del público si la obra será un éxito o no?
- Yo siempre digo que estrenar es una aventura, es como lanzarse sin red. Uno puede percibir que la obra es buena. Pero lo que nunca se sabe es qué quiere el público. Si uno lo supiera, se haría rico. ¿Quién habría imaginado que “Camino a la Meca”, una obra de un sudafricano, llegaría a las mil funciones?
- A usted se la recuerda muchísimo por esos papeles cómicos llenos de guiños cómplices en las telenovelas de Migré, y luego de Suar, así como el entrañable papel de la comiquísima protagonista de “Elsa & Fred”. ¿Se siente más definida como actriz cómica que como actriz trágica?
- ¡Para nada!…Yo he hecho de todo, especialmente muchos papeles dramáticos. Y la mayoría de mis premios los recibí por mis roles dramáticos.
- Sin embargo, los papeles cómicos le van de maravillas. ¿Prefiere hacer comedia o tragedia?
- Si el papel es cómico o trágico, es lo de menos. Para mi lo más importante es tener un buen papel. Mi papel en “Emily”era dramático, y era precioso. En “Esperando la carroza” y en “Elsa y Fred” hice comedia. Lo que importa es conmover. Y si hago comedia, lo importante es hacer reír. Claro que si me dan a elegir, prefiero hacer reír.

Uno no se cansa de mirarla, a ver con qué salta ahora. ¿Cuál es el secreto de su éxito? Tal vez sea su halo, su carisma: ella es una mujer segura de sí misma, que disfruta de la vida a pleno. Y esto hace que brille con una luz propia de enamorada de la vida, que se suma a la de su talento natural por la actuación. Pero si se le pregunta a ella, responde “trabajo y más trabajo: no paro de trabajar” .



El sueño de China

China se arregla el pelo, coqueta, y ensaya para las fotos su sonrisa más encantadora, de abuelita tierna. Pero algo no encaja en la imagen de abuelita, porque empieza a hablar de fútbol.
-¿Así que le gusta el fútbol?
- Si, me encanta. Ir a la cancha formó parte de mi infancia…Siempre digo que estaría dispuesta a relatar partidos de fútbol. Especialmente por causas a beneficio, o algo así. Lo bueno del fútbol es que le da alegría a la gente.
- China, con tantas cosas que le han sucedido en la vida, ¿las escribe, para no olvidarlas?
- Si, todo lo que vivo lo vengo anotando, todos los días, desde 1946. No sé si lo publicaré como las memorias mías, pero escribo siempre.
- ¿Qué opina de la tendencia de las actrices actuales , que se hacen cirugías estéticas aferrándose a la juventud eterna? ¿Ser siempre jóvenes y bellas es algo que pide el mercado del espectáculo, para poder conservar la vigencia, y seguir actuando?
- ¡No, el mercado en absoluto se pide eso! Yo creo que ese es un tema muy personal. Si ellas quieren, que se operen. Pero el miedo a envejecer no se los va a sacar la mejor cirugía, ni se va con ningún lifting. Deberían saber una cosa: los mejores papeles de mi vida a mí me los han dado después de que cumplí los 70 y los 80 años, no antes. Y con esos papeles, que llegaron esta edad, es cuando he recibido los mayores premios.
- En alguna película se la ve manejando un auto… ¿usted sigue conduciendo autos?
- Si como no. En Montevideo tengo mi autito y me voy sola a pasear…
- ¿Es cierto que no se da mucha mañana para cocinar?
- Si , y lo lamento horrores. Una de las grandes frustraciones de mi vida es que soy muy mala cocinera.
- ¿Tiene alguna otra asignatura pendiente con la vida?
- Si , me encantaría hacer una buena comedia, algo que haga reír a la gente .
- ¿En televisión?
- ¡No, por favor! (casi ofendida) ¡En teatro!
- ¿Qué tipo de comedia le gustaría hacer?
- Una comedia de buen nivel, sin una sola mala palabra, sin un solo desnudo, sin nada ofensivo. Creo que no hay ninguna necesidad de mostrar vulgaridad o chabacanería para divertir a la gente. Y estoy convencida de que hay un público que espera humor de calidad. Eso es lo que me haría realmente feliz: hacer reír al público con una obra divertida, de humor de buen nivel, fino, sano, inteligente.

Ojalá un productor teatral lea esta nota y le cumpla el sueño a China. Se lo merece. Esta mujer imparable, que tanto nos ha dado, sólo tiene un sueño: hacernos reír más aún.
Los artistas de raza son así de generosos.
China sigue llena de proyectos. Alguna vez dijo que dar una entrevista es como ponerse en otro papel y actuarlo. No queda más remedio que pensar que, cuando dice que está cansada, o está actuando otro papel más. China rezuma energía. Una energía contagiosa que irradia desde cada escenario, y que nos transmite ganas de verla actuando otra vez y otra vez, y otra vez más.